• Mères, Sœurs, Filles, Déesses ...

    Femmes aux milles histoires

     

    Personne ne sait exactement quand fut introduit le culte de la Grande déesse Mère dans l'Histoire humaine, souvent associé avec une maternité virginale. Ce culte matriarcal archaïque est lié à un type de société et de vie en communauté à la période où le mariage n'existait pas. 

    Coïncidence frappante, certaines tribus indiennes du Mexique célébraient dès l'époque pré-colombienne le jour de fête de leur reine céleste au... 8 septembre ! 

    Malgré que nos deux mondes ne communiquaient pas entre eux, l'Eglise de Rome a choisi la même date pour célébrer la naissance de la Vierge Marie. Il y a donc un rapport avec la fête du 8 septembre du calendrier Julien -2000 ans avant notre ère où l'étoile la plus brillante de la Vierge nommée SPICA pénétrait dans les rayons du soleil (naissance héliaque) et en ressortait le 15 Août !... (au coucher héliaque)

     

     Les sumériens honoraient depuis l'antiquité LA MÈRE des dieux, des hommes, des animaux et des plantes ! A l'époque babylonienne, la sumérienne Inanna devint Ishtar : la mère suprême et la reine des moissons.

     

    L'étoile la plus brillante de la constellation de la Vierge dans le Zodiaque s'appelait " Spica, l'épi de blé " or on représentait généralement la déesse Ishtar en jeune femme portant dans sa main : un épi de blé !

     

    En ce qui concerne l'image de la reine du ciel enfantant un dieu, elle remonte aux origines de la civilisation humaine et il n'est pas rare de trouver dans beaucoup de religions une vierge qui met au monde un enfant divin et le porte ou l'allaite sur ses genoux. 

    Sous l'époque d'Alexandre les grecs célébraient également la naissance d'un petit "éon" né d'une vierge le jour du solstice d'hiver (21 décembre). Tandis que la déesse Eos qui personnifiait l'aurore ouvrait toutes grandes les portes du ciel pour laisser passer chaque matin le char de son frère Hélios : le soleil...

     Chez les arabes ce signe de la Vierge représentait la mère nourricière de tous les humains, Étrange également cette inscription datant de l'époque romaine près El Margeb où on a retrouvé gravé sur une pierre en caractères punique cette inscription :

     

    " Sainte Reine du ciel, sois-nous favorable ! "

     

    Trocadero / Paris

     

    Les cultes de Marie, d'Isis en Egypte, d'Ashtarté de Phénicie, de Lakshmi en Inde, de Cybèle en Anatolie, de Tanit à Carthage, ou de la déesse atzèque Tetlo-Inau... ont des points communs parce qu'ils nous rappellent que nous étions et restons des enfants fragiles qui avons besoin de l'élément féminin pour être aimé, protégé et consolé. 

    La conviction d'avoir au ciel une mère secourable qui veille sur nous et en particulier sur les plus démunis et les situations sans espoirs est un formidable cadeau d'espérance du ciel qui bouleverse toutes les valeurs humaines et fait renaître une étincelle d'espoir à ceux qui sont perdus dans une nuit noire... 

    Au fond qui peut affirmer qu'il n'y a pas de miracles dans les autres religions lorsque les prières sont ferventes et sincères ? 

    Ainsi s'exprimaient les sumériens il y a 4 000 ans à leur Grande Reine protectrice au ciel : 

    Etoile bienveillante des cieux, nombreux sont les opprimés et les opprimées, les gens humbles et les sans pouvoirs qui vous suivent sans cesse chaque jour.

    Je me suis tourné vers vous, je vous ai appelée, parce que " vous savez faire un geste de bonté."

     

     

     

    Divines Matrices

     

    Nourricières, Soignantes, Protectrices, Amour

    Musée St croix / Poitiers 

     

     

     

    « Avoir été contenteDans l'intimité ou en publique ? »

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 25 Décembre 2016 à 22:47

    J'adore ton article !!!

    MERCI !

      • Lundi 26 Décembre 2016 à 17:17

          

                                                                                                      Vive  Nous ,  Alter&go  ! !

         

        La confiance en Soi, pour les Femmes, passe ( Pour moi ) par le rétablissement et

        la diffusion de l' Histoire, la Vrai, la genèse. La Source !

         

        Sous " le règne " de  Ishtar,   On reconnaît en général trois aspects principaux Inanna/Ishtar : c'est la déesse de l'amour et de la sexualité, c'est une déesse guerrière, et c'est une divinité astrale, la planète Vénus.

         En tant que déesse majeure du panthéon mésopotamien, elle joue également souvent le rôle de divinité souveraine, octroyant la royauté.

        Un autre trait saillant de sa « personnalité », plus complexe à cerner, est d'avoir la faculté d'associer les opposés et même de provoquer leur inversion, de briser les interdits.

        Plus largement, son rôle symbolique est d'être une femme, d'incarner l'image d'un féminin souvent libre de toute tutelle masculine, donc l'inverse de la norme dans une société patriarcale. )

         

        La Société était  Forte,  Prospère,  Juste  et  SeReine.

         

         

        ... La suprématie d'Ishtar s'affirme dans les siècles suivants. Au début du IIe millénaire av. J.‑C., son nom akkadien sert pour former un terme synonyme de « déesse », ištaru (pl. ištarātu) ou ištartu.

        Ishtar est donc non seulement la principale déesse de Mésopotamie, mais elle est devenue la déesse mésopotamienne par excellence. 

        Ishtar, celle qui était déjà la plus importante, restant la seule figure féminine des panthéons mésopotamiens à occuper un rôle de premier plan (avec, dans une moindre mesure, la déesse-guérisseuse Gula), et devenant l'incarnation de la déesse voire de la femme dans la tradition mythologique mésopotamienne à partir de cette période. Au xviie siècle av. J.-C., le roi Ammi-ditana de Babylone consacre un hymne à la gloire d'Ishtar qui figure parmi les plus belles pièces du genre en Mésopotamie ancienne,

        dont voici le début :

         

        Célébrez la Déesse, la plus auguste des Déesses !

        Honorée soit la Dame des peuples, la plus grande des dieux !

        Célébrez Ishtar, la plus auguste des déesses,

        Honorée soit la Souveraine des femmes, la plus grande des dieux !

        - Elle est joyeuse et revêtue d'amour.

        Pleine de séduction, de vénusté, de volupté !

        Ishtar-joyeuse revêtue d'amour,

        Pleine de séduction, de vénusté, de volupté !

        - Ses lèvres sont tout miel ! Sa bouche est vivante !

        À Son aspect, la joie éclate !

        Elle est majestueuse, tête couverte de joyaux :

        Splendides sont Ses formes ; Ses yeux, perçants et vigilants !

        - C'est la déesse à qui l'on peut demander conseil

        Le sort de toutes choses, Elle le tient en mains !

        De Sa contemplation naît l'allégresse,

        La joie de vivre, la gloire, la chance, le succès !

        - Elle aime la bonne entente, l'amour mutuel, le bonheur,

        Elle détient la bienveillance !

        La jeune fille qu'Elle appelle a trouvé en Elle une mère :

        Elle la désigne dans la foule, Elle articule son nom !

        - Qui ? Qui donc peut égaler Sa grandeur ?

         

        — Hymne d'Ammi-ditana de Babylone à Ishtar, traduction de J. Bottéro. 

         

         Je Suis Ravie " Femme de la Lune " que cet article te plaise ...  Mes liens

    2
    Mardi 27 Décembre 2016 à 22:54

    J'ai toujours aimé la mythologie... ( Pour les histoires ! ) bien que ce soit la genèse des religions monothéistes... les hommes ont toujours eu besoin de croire en quelque chose de surnaturel... en des divinités... et les religions en ont tiré profit pour asservir l'être humain...

    Les humains ont des pouvoirs sensoriels exceptionnels mais ils sont enfouis au plus profond d'eux même avec un portefeuille par dessus. Il n'y a plus que des Cons sommateurs heureux. Amen !

     

     

    3
    Mercredi 28 Décembre 2016 à 20:50

     

             

                                                        Je ne parlais pas de mythologie ou de religion  ...  

                                                   Je parle de l'ère Matriarcale, lointaine mais bien réelle  .

     

      • Vendredi 30 Décembre 2016 à 12:12

        Ton article parle de culte et de croyances et ton commentaire également... Ishtar est une déesse de la mythologie babylonienne non ?

        Pour la pseudo société matriarcale il s'agissait plutôt d'une société égalitaire, déjà vu le nombre peu important d'individus... et la discipline archéologique ne démontre qu'une infime partie de ce que pouvait être le mode de vie par exemple à la préhistoire ( vu la rareté des vestiges et leur mauvais état.) je ne sais pas grand chose sur le sujet et les anthropologues ne sont déjà pas d'accord entre eux... Alors !

        J'ai un peu lu FH et je te joins ce lien si cela t'intéresse... un entretien dont un extrait:

        "LE POINT : N'y a-t-il pas eu des exemples de micro-sociétés fondées sur le matriarcat ?

        FRANÇOISE HÉRITIER : Non, le matriarcat est un mythe au sens propre. Les mythes ont pour fonction de justifier pourquoi les choses sont comme elles sont. Ils ne racontent pas une réalité historique antérieure, mais une histoire qui justifie que les hommes dominent maintenant les femmes et détiennent le pouvoir. On raconte ainsi des histoires de temps anciens où les femmes avaient le pouvoir et le savoir, mais les utilisaient fort mal. Ce qui justifie l'intervention masculine pour les remplacer.

        LE POINT : Mais il existe des sociétés matrilinéaires...

        FRANÇOISE HÉRITIER : La confusion est souvent faite entre le matriarcat primitif mythologique et les sociétés matrilinéaires, où les hommes ont le pouvoir, mais où la filiation se fait par les femmes. Un clan se reconnaît par la transmission de la filiation par les femmes, mais ce sont les frères des femmes qui ont le pouvoir. La transmission des biens et des fonctions s'y fait de l'oncle maternel au neveu, fils de la sœur.
        Il existe quelques micro-sociétés de chasseurs-collecteurs dont on pourrait penser qu'elles sont égalitaires. Mais les décisions importantes, comme lever le camp, relèvent des hommes. Les femmes contribuent par la cueillette à 80 % de l'apport alimentaire nécessaire, mais c'est la nourriture apportée par l'homme, le produit de la chasse, qui est estimée et valorisée."

         

        http://1libertaire.free.fr/FHeritier05.html

        Vive nous quand même yes

         

      • Samedi 31 Décembre 2016 à 20:25

        Oui, mais moi là je ne parle pas non plus d'Histoire , ni d' anthropologie.

        Je pense avec mes tripes !  Intuition, prescience, instinct ...

        Mon " système " ne respecte pas les convenances . Les cultes et les croyances ne me regarde pas.

        Mon cœur à des affinités avec la vision de cette Réalité.

         

        Socrate disait; la seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien. Partant de ce postula, j'imagine  autrement.

        J'y met de la beauté, de la douceur,  de la poésie et de la Force.

        Pardon, de refaçonner la nuit des temps ou personne ni était pour raconter le contraire de ce qui se dit !

        Je T'M

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